Quand je ne vous représente pas à Ottawa dans la Chambre des communes, je suis ici dans la circonscription où je prends des rendez-vous avec des électeurs, je participe à des évènements dans nos communautés et je suis à l’écoute de vos inquiétudes pour les partager à Ottawa quand la Chambre siège.
Au lieu d’être dans la communauté cette semaine, les députés conservateurs et bloquiste du comité sur les langues officielles ont décidé de demander une réunion spéciale dans le but de prolonger les débats découlant des propos du député Francis Drouin—un député franco-ontarien. Ils veulent ignorer le fait que le député s’est excusé et ils veulent remettre en question la place d’un fier Franco-Ontarien dans la Francophonie mondiale.
Certains voient les actions de Drouin d'un œil critique, tandis que d'autres reconnaissent les frustrations des Franco-Ontariens qui luttent pour leurs droits. Nickel Belt – Grand Sudbury le comprend particulièrement. Les résidents se sont battus avec acharnement pour voir la création d'espaces francophones culturels, éducatifs et historiques, par et pour les francophones, pour les générations futures. En fait, le drapeau franco-ontarien a été hissé pour la première fois devant l'Université de Sudbury le 25 septembre 1975.
Comme député et comme secrétaire parlementaire, j’ai continué de rencontrer des organismes communautaires et des dirigeants qui expriment leurs inquiétudes face au déclin de la population francophone et l’importance des efforts du gouvernement fédéral pour l’atténuer. C’est pourquoi, sur la base de ma lettre de mandat, je continue de défendre nos communautés pour que notre gouvernement continue d’investir et de soutenir des projets qui protègent et revitalisent la francophonie partout au Canada, et en particulier dans les milieux linguistiques minoritaires comme le Nord de l’Ontario.
La refonte de la loi sur les langues officielles (C-13) que nous avons menée avec succès permet de protéger et revitaliser la francophonie, particulièrement en milieu linguistique minoritaire. Ces efforts pourraient passer inaperçus à l’extérieur de la région. C'est exaspérant lorsque l'opposition déforme notre réalité. Le député Drouin a agi avec passion pour défendre ses concitoyens et tous les francophones en milieu minoritaire.
Chaque Franco-Ontarienne et Franco-Ontarien est conscient qu’il y a un déclin du français au Canada, non seulement au Québec comme ose prétendre les séparatistes, mais bien à l’échelle du pays. Cette idéologie que les séparatistes ne cessent d’envoyer comme message nuit à la vitalité de la langue française au Canada.
Je crois ardemment que le Québec devrait assumer un rôle de premier plan dans la lutte des francophones du reste du pays pour revendiquer ou faire reconnaître leurs droits. Il faut renforcer les liens entre les communautés du pays.
La sauvegarde de la langue française demeure une lutte constante au Québec, mais s’avère bien plus difficile dans les autres provinces canadiennes, où on constate un phénomène d'assimilation des francophones à certains endroits, une triste réalité fortement influencée par l'histoire et la démographie. Beaucoup d’efforts et de plaidoyers sont mis de l’avant par les communautés et les partenaires francophones, encore aujourd’hui, afin de promouvoir le français. Elles y travaillent avec passion et rigueur pour faire en sorte que les générations à venir s’y intéressent davantage. On constate que c’est un combat jour après jour et qu’il ne faut pas baisser les bras.
C’est dommage que la question du nombre de francophones à l’extérieur du Québec soit une question malheureusement politisée qui refait surface constamment et qui est banalisée de la part de certains politiciens, voire qui se réjouissent de voir disparaître le fait français à l’extérieur du Québec, comme si cela pourrait servir à faire leur cause. Je réitère que les francophones hors-Québec ne vivent pas en français de la même manière qu’au Québec, ils doivent constamment se battre pour obtenir des services et de l’éducation de qualité.
Enfin, il est primordial que nous ayons besoin d’améliorer le sort des francophones hors Québec, mais aussi d’une relation renouvelée entre cette minorité réellement menacée et les Québécois. C’est avec un cri du cœur que j’incite certains de mes collègues à réfléchir davantage sur cette importante question afin que nous puissions avancer plutôt que de continuer à créer des chicanes. Comme nous ne cessons de le répéter, la responsabilité du gouvernement fédéral, c’est de défendre les langues officielles à travers le pays, c’est de défendre le français au Québec, mais aussi de défendre toutes les personnes en situations minoritaire partout au Canada.
Marc G. Serré
MP/Député de Nickel Belt
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