Marc G. Serré
Marc G. Serré
Député de Nickel Belt
Lundi noir... et maintenant? Marc G. Serré, député fédéral pour Nickel Belt et secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles, s’exprime au sujet du dossier de l’Université Laurentienne
04 mai 2021

Je vous avoue que j’ai été fortement ébranlé lorsque j’ai appris la nouvelle au sujet de toutes ces coupures à l’Université Laurentienne. J’étais au courant des préoccupations budgétaires, cependant, la réalité est autrement et au-delà de ce que j’aurais pu imaginer ; un peu comme si on avait lancé une bombe dans le cœur de Grand Sudbury.

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai réagi de façon émotive. La Laurentienne, c’est bien plus qu’une institution postsecondaire, bien plus que des murs, des ordinateurs, des laboratoires, des livres ! La Laurentienne, c’est une communauté, des centaines de gens qui contribuent à la richesse économique, environnementale, sociale, culturelle, et bien sûr, pédagogique du Grand Sudbury, voire même du Nord de l’Ontario. C’est un de nos joyaux, ici, dans le Nord ! La nouvelle du 2 mai de rompre les liens avec Thorneloe, Huntington et l’Université de Sudbury est une autre perte profonde pour le sens de la communauté et une tragédie pour les professeurs et les étudiants qui ont poursuivi leurs passions enflammées au sein de ces établissements.

Une histoire de famille — trois générations de Serré

Oui, j’ai réagi de façon émotive, premièrement en raison de la perte accablante subie par les étudiants, les membres du personnel, le corps professoral et aussi car la Laurentienne fait partie de ma vie depuis bien des années. Mon père, Gaëtan Serré, compte parmi ces diplômés du Collège Sacré-Cœur qui sont allés poursuivre leurs études dans la toute nouvelle Université de Sudbury, cette université qui a contribué à la création de l’Université Laurentienne, il y a plus de 60 ans. Je suis aussi un fier diplômé de cet établissement ; en fait, je fais partie de la toute première cohorte de diplômés du programme de commerce en français. Une de mes filles a aussi obtenu deux diplômes de la Laurentienne. Bref, nous sommes trois générations de diplômés qui ont contribué ou contribuent toujours au mieux-être de leur communauté, armés de ces diplômes que nous avons obtenus ici, dans le Nord, sans avoir besoin de s’exiler.

Questions de compétence

Certains d’entre vous me demandent ce que je fais pour aider ? Je dois d’abord vous préciser que l’éducation postsecondaire est une responsabilité provinciale, c’est-à-dire qu’elle relève du ministère des Collèges et des Universités et du premier ministre de l’Ontario. Si le gouvernement fédéral pointe le nez, on accuse rapidement le premier ministre de s’immiscer dans leurs affaires.

Là où nous pouvons aider en tant que gouvernement fédéral, c’est dans la question des langues officielles, car nous avons la responsabilité de nous assurer que les communautés en situation minoritaire aient accès à des services de qualité là où le nombre le justifie. C’est pourquoi mes collègues franco-ontariens et moi travaillons depuis plusieurs semaines avec la ministre Joly afin d’étudier les options qui s’offrent à nous. Il est rassurant de voir un investissement de 120 millions de dollars sur trois ans pour l'enseignement dans la langue officielle de la minorité dans les établissements postsecondaires du Canada, priorisé dans le budget 2021. Nous avons aussi l’appui des caucus libéraux du Québec et de l’Ontario car tous reconnaissent l’importance de la formation postsecondaire en français au Canada.

Je tiens à ce que vous compreniez bien : ce n’est pas parce que nous ne sommes pas en train de crier sur la place publique que nous ne faisons rien. En fait, nous passons des heures en séances de travail pour nous préparer à intervenir quand l’occasion se présentera. Il se fait beaucoup de travail en coulisses, je vous l’assure ! Il y a un héritage à préserver : la Laurentienne est fière d'offrir une grande variété de programmes prestigieux et de mener des projets de recherche de renommée mondiale. Ne pas agir n'est pas une option, nous savons ce qui est en jeu.

Ensemble, nous arriverons à bon port !

Enfin, je vous invite à me faire parvenir vos solutions, vos suggestions, vos idées constructives. Je crois que nous voulons tous et toutes la même chose : une Université Laurentienne qui protège et met en valeur notre héritage culturel. Une université de qualité qui continue à desservir la communauté anglophone et autochtone ; et une université de qualité pour, par et avec les francophones, prête à préparer les prochaines générations de Franco-Ontariennes, Franco-Ontariens, d’immigrants et d’immigrantes francophones et de francophiles pour l’avenir.

Nous sommes, nous serons !

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Kaylie Dudgeon
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